Une table-ronde de la SITL a abordé les « Nouvelles Routes de la Soie » et constaté que la France ne fait guère partie des destinations de ce dispositif, basé à la fois sur l’implication de la Chine dans des terminaux maritimes et sur des trains de conteneurs vers l’Europe. Le volet ferroviaire pourrait cependant se développer.
La France reste peu concernée par les « Nouvelles Routes de la Soie » mises en place par Pékin. La situation pourrait-elle être amenée à évoluer ? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre les intervenants de la conférence consacrée à la place de la France dans ce dispositif, qui s’est tenue le 13 septembre à la SITL.
« Les Européens n’ont pas forcément compris que les Nouvelles Routes de la Soie ne concernent pas seulement le transport mais sont aussi du BTP et du softpower, a précisé Paul Touret, directeur de l’Institut supérieur d’économie maritime (Isemar). Au-delà de la diplomatie de la truelle, avec un réseau d’infrastructures construit par des entreprises chinoises et qui concerne avant tout les pays du Sud, il y a l’implantation de manutentionnaires chinois qui concerne l’Occident. Cosco y fait la même chose que CMA…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?