« Tout est fait pour que les bateaux ne viennent plus » sur les canaux

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Témoignages d’artisans-bateliers sur la dégradation du réseau des canaux, sur les discussions en cours concernant les niveaux de service, sur la hausse du prix du gazole non routier (GNR)… Le tout nuit à la compétitivité et à la rentabilité des entreprises du transport fluvial.


« Avant, avec mon bateau, j’allais partout. Aujourd’hui, avec le manque d’entretien des canaux depuis plusieurs années, certains itinéraires ne sont quasiment plus navigables. On ne peut plus charger les bateaux au maximum de leur capacité de 250 tonnes, on est à 230 tonnes voire moins. Avec le niveau d’eau qui n’est plus ce qu’il devrait être, on est parfois obligé de réduire la vitesse à 1,5 ou 2 km/h au lieu de 6,5 à 7 km/h. Pour nous, c’est une perte de rentabilité et cela oblige à tourner le plus que possible pour des résultats et des bénéfices très restreints. On ne dit pas qu’on ferme les canaux mais tout est fait pour que les bateaux ne viennent plus alors qu’il y a des potentiels de trafics. Il y a, d’un côté, les grands discours, de l’autre, la réalité », explique Jean-Marc Degrave, artisan-batelier de 57 ans avec le bateau NDL2 (38 m), également l’un des représentant…
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