Un rapport du CGEDD et du CGE formule des recommandations pour améliorer la gestion des risques liés à la présence « d’ammonitrates » (engrais et produits à base de nitrate d’ammonium). Si tout est plutôt bien maîtrisé dans les ports maritimes, il n’en va pas tout à fait de même dans les ports fluviaux.
Un rapport du CGEDD (conseil général de l’environnement et du développement durable) et du CGE (conseil général de l’économie, de l’industrie et des technologies) publié en juin 2021 dresse un bilan de leur mission conjointe sur la gestion des risques liés à la présence « d’ammonitrates » (engrais et produits à base de nitrates d’ammonium, voir encadré) dans les ports maritimes et fluviaux. Une mission qui a été confiée à ces deux conseils par les ministres de l’Economie et de la Transition écologique dans la suite de la catastrophe du port de Beyrouth en août 2020 liée à une explosion de nitrate d’ammonium technique stocké et « oublié » dans un entrepôt.
« La catastrophe à Beyrouth le 4 août 2020 a remis en évidence le danger que pourraient représenter des quantités importantes d’ammonitrates. En France, dans le cas des stockages, ceux-ci sont encadrés par la règlementation…
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