Le motoriste gantois ABC mise à fond sur la transition énergétique, en privilégiant l’hydrogène et ses dérivés et en visant un passage aussi rapide que possible au « zéro émission ». Sous l’étiquette de BeHydro, joint-venture avec le groupe CMB, il a lancé un premier moteur à hydrogène en 2020. Une première étape, explique Tim Berckmoes, pdg de l’entreprise.
NPI : Quelle position occupe ABC sur le marché des moteurs ?
Tim Berckmoes : Dans les moteurs mi-lents, il n’y a, dans un rayon de 700 kilomètres autour de Gand, personne qui fait ce que nous faisons et nous n’avons aucun concurrent direct ni en France ni aux Pays-Bas. Avec une dizaine d’acteurs internationaux actifs sur le même marché, la concurrence reste néanmoins rude. Nous nous distinguons notamment en visant une valeur ajoutée maximale et une fiabilité et qualité élevées. Un moteur ABC est un produit durable, dont la durée de vie peut facilement aller jusqu’à 40 ans. Le coût d’investissement est plus élevé, mais les coûts opérationnels sont plus faibles.
La concurrence s’est toutefois renforcée dans la navigation intérieure, où des moteurs de poids lourds ont été « marinisés » et où l’on adopte aujourd’hui…
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