Le changement climatique, avec son alternance de précipitations plus fortes et de sécheresses plus longues, constitue un défi majeur pour les gestionnaires de voies navigables flamand et wallon en matière de gestion de l’eau.
Sur les cartes géographiques, la Belgique apparaît comme drainée par des multiples fleuves, rivières et cours d’eau qui semblent devoir la mettre à l’abri de toute pénurie d’eau. La réalité est toute autre : quand on mesure la disponibilité de l’eau à l’aune des besoins, la Belgique obtient un score plus bas que des pays réputés « secs » comme l’Espagne ou la Grèce.
Le problème se pose de façon particulièrement aiguë en Flandre. « C’est une région pauvre en eau, quand on considère sa densité de population. De grands fleuves comparables au Rhin et des capacités de stockage comme l’IJsselmeer aux Pays-Bas y font défaut. L’Escaut n’est pas une petite rivière, mais en été, ses débits peuvent tomber à un niveau très bas », souligne le professeur Patrick Willems de l’université de Louvain. Le pourcentage élevé de la superficie couverte de constructions et revêtue en dur renforce le problème, en accélérant l’écoulement d’une eau empêchée de…
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