Pendant ces quelques semaines plus légères voire de farniente, cette méditation, façon devoir de vacances tout de même, pourra porter sur le lancement de la préfiguration d’une interprofession fluviale. Et la transformation nécessaire, dans ce contexte, de la Chambre nationale de la batellerie artisanale (CNBA), les bateliers ayant toute leur place dans cette nouvelle structure. Selon le calendrier annoncé, celle-ci devrait voir le jour en 2019. Elle pourra aussi porter sur les priorités des investissements annoncées au Havre fin juin. La direction du port est restée vague sur le planning de réalisation de l’accès fluvial direct à Port 2000. Il n’est pas certain que cette nouvelle infrastructure soit réalisée dans les 5 ans.
La page de la coupe du monde de football étant tournée, et tout en suivant le Tour de France cycliste, les championnats du monde d’escrime, de badminton, de canoë-kayak ou autres sports au gré des envies, il sera possible de songer aux jeux Olympiques à Paris en 2024, façon J-6 ans. Et de leurs conséquences pour les activités fluviales qu’elles soient liées à la logistique ou aux loisirs. Des groupes de travail on été créés dans le cadre du Comité des usages fluviaux de la Seine. Il s’agit de favoriser la concertation et l’anticipation concernant les usages de la Seine dans la perspective des JO. Mais aussi de concilier les différents usages du fleuve sans trop tarder dans un contexte où la concurrence est de plus en plus forte entre les activités économiques, logistiques, événementiels, festives…
Ou alors, la méditation peut-être moins sportive et plus politique : septembre ou octobre devrait être synonyme de loi d’orientation des mobilités et de planification des infrastructures dans la suite du rapport du COI. Et il y a aussi quelques rapports dont la remise, à défaut de la certitude de leur publication, est prévue à l’automne sur les axes Nord et Rhône-Saône Méditerranée.
Bonne lecture et bel été.
Crédits photo : Pixabay