Bien évidemment, quelques pages sont consacrées aux tendances et résultats de trafic dans les ports maritimes, intérieurs, sur les voies navigables belges. Oui, le trafic fluvial est stimulé par les ports maritimes par du pays. Mais la navigation intérieure est toujours confrontée à une congestion endémique aux grands terminaux à conteneurs deepsea du port d’Anvers, ce qui affecte fortement les opérateurs fluviaux actifs dans ces trafics et met à mal la position concurrentielle de la voie d’eau vis-à-vis de la route.
La parole est donnée à des acteurs du monde économique, aux gestionnaires d’infrastructure, à une association très impliquée pour favoriser la promotion et l’exercice du métier de transporteur fluvial belge. Ce dossier présente le « programme des murs de quai » mené en Flandre depuis 1998 ou les ambitions de Gand en matière de distribution urbaine. Le projet de liaison européenne Seine-Escaut n’a pas été oublié avec l’avancement des travaux dans la perspective de sa mise en service en 2028.
Tout cela permet de se rendre compte que tout n’est pas rose pour le fluvial en Belgique, la voie d’eau n’y vit pas un long fleuve tranquille. Des mutations sont en cours, les défis nombreux à relever pour assurer la croissance du mode à l’avenir dans le contexte du changement climatique et des transitions énergétique et écologique.
Dossier spécial - En Belgique, la voie d’eau entre mutations et défis ● Convaincre des avantages du multimodal prend du temps ● Favoriser l’exercice du métier de transporteur fluvial belge ● Une nouvelle mobilité avec la voie d’eau ● Plus de 120 quais en 20 ans en partenariat public-privé en Flandre ● Gand veut miser sur la distribution urbaine ● Anvers : la congestion reste structurelle ● Tournai, le chantier phare de Seine-Escaut en Wallonie ● La Flandre, prête en 2028 pour Seine-Escaut ● En Belgique, le transport fluvial marque le pas ● Un trafic fluvial stimulé par les ports maritimes ● Une décennie de modernisation de la flotte belge