Le port de Metz a longtemps pu compter, pour équilibrer ses trafics fluviaux, sur des flux montant de charbon et des expéditions de céréales à la descente. Les premiers étant taris, le port s’est spécialisé dans les céréales, dont les transports fluviaux se trouvent fragilisés.
De par la géographie, les céréales expédiées par bateau depuis Metz ont naturellement pour destination l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique. À deux jours de navigation, sur le bassin du Rhin, on trouve en effet de nombreuses industries transformatrices : amidonneries, meuneries et brasseries pour les céréales, trituration pour les oléagineux. Cette proximité est un des atouts majeurs du port, le premier en France pour les expéditions fluviales de céréales. D’autant que la demande y est régulière, contrairement aux exportations maritimes vers les pays non-européens, qui ne représentent à Metz qu’une part très marginale des expéditions de céréales.
Sur la Moselle, les transports fluviaux ont longtemps été organisés de façon équilibrée, avec des expéditions de céréales à la descente, et des importations de charbon à la remonte. Les charbons n’étant pratiquement plus consommés en France,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?