Jean-François Vanderplancke, délégué à la sécurité numérique pour la région Normandie de l’Anssi (agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) a indiqué que les motivations pour attaquer les entreprises exerçant des activités portuaires, transports ou logistiques sont principalement d’ordre lucratif (escroquerie) et étatique. Les finalités sont d’ordre lucratives mais relèvent aussi du sabotage ou de l’espionnage. Parmi les attaques « lucratives », il y a le « rançon-giciel », un logiciel malveillant qui s’empare de données et l’attaquant demande le paiement d’une rançon à l’entreprise. « La position de l’Anssi est de ne jamais payer. Et, pour éviter d’en arriver là, de mettre en place de bonnes mesures de protection ». La vente de données exfiltrées est un autre type d’attaques lucratives. L’espionnage vise à une exfiltration de données dans un objectif industriel.
« Le contexte portuaire favorise les cyber-attaques car un port est ouvert sur le monde, est un facilitateur des échanges,…
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