Les intentions de l’État pour la reconversion de Fessenheim viennent se greffer sur le plan de développement du port dans le cadre de sa nouvelle gouvernance.
L’avenir du port de Colmar-Neuf-Brisach s’inscrit désormais dans celui de l’après-Fessenheim, et vice-versa. En faisant de la zone d’activités EcoRhena située sur l’emprise portuaire un pilier de son « projet d’avenir » pour le territoire marqué par la fermeture de la centrale nucléaire, l’État s’est remis dans le jeu du développement de l’infrastructure portuaire. Mais un an et demi après la signature de ce pacte territorial, les effets tangibles se font attendre… Confirmation que l’ère du post-nucléaire sera celle du temps long.
Le projet d’avenir du 1er février 2019 définit EcoRhena comme « une zone d’une superficie potentielle de 220 hectares aménageables destinée à accueillir tant des grandes entreprises que des PME et des ETI (entreprises de taille intermédiaire) dans des activités industrielles, portuaires et fluviales ». Le site est appelé, en outre, à « intégrer dès sa conception une démarche d’écologie industrielle territoriale », à l’instar de l’initiative déployée depuis plusieurs années…
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