À la grande surprise des observateurs du marché, le transport maritime de gaz et de pétrole est resté étanche à l’escalade des frictions au Moyen-Orient alors que le détroit d'Ormuz est un passage maritime clé et qu'il n'existe pas d'itinéraire alternatif. Selon les estimations, toute escalade conduisant à la fermeture du détroit d'Ormuz pourrait impacter 30 % du pétrole, 20 % du GNL et 40 % du GPL..
Un peu plus de 20 millions de barils par jour de pétrole y transitent en provenance de tout le gollfe Persique et d'une grande partie des puissants membres de l'Opep et de l'Opep+, à savoir l'Arabie saoudite, l'Irak, l'Iran, les Émirats arabes unis, le Koweït et l'inévitable Qatar.
Le détroit est aussi la seule route offerte au Qatar et aux Émirats arabes unis pour exporter leur gaz. En 2023, le Qatar a exporté environ 81 millions de tonnes (Mt) de GNL et les Émirats arabes unis 4 Mt, soit 20 % de l’offre mondiale à eux deux.
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