La décision annoncée par le président de la République de supprimer les aides à l'exportation pour les centrales à charbon "doit être tenue", y compris pour Alstom, a déclaré Ségolène Royal jeudi 27 août au micro de France Inter.
François Hollande avait fait cette promesse fin novembre et le Premier ministre, Manuel Valls, l'avait réitérée en février mais plusieurs ONG environnementales ont récemment fait part de leurs craintes de voir le gouvernement reculer sur ses engagements, notamment en raison des menaces que cela pourrait poser sur plusieurs centaines de salariés d'Alstom. "C'est une question difficile", a commenté la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l'Énergie.
"Il faut que les promesses soient tenues, sinon on n'est pas crédible" sur le sujet de la transition énergétique, a remarqué Ségolène Royal. Mais "il faut faire attention à l'impact des décisions sur l'emploi", a-t-elle ajouté en soulignant qu'elle attendait les réponses des dirigeants d'Alstom sur les implications de la suppression de l'aide publique apportée sous forme de garanties d'emprunt. "Ce volume d'aides que l’État donne aujourd'hui en termes industriels, je suis prête à les reporter sur d'autres activités d'Alstom, par exemple sur les énergies renouvelables", a indiqué Mme Royal.
François Hollande avait fait cette promesse fin novembre et le Premier ministre, Manuel Valls, l'avait réitérée en février mais plusieurs ONG environnementales ont récemment fait part de leurs craintes de voir le gouvernement reculer sur ses engagements, notamment en raison des menaces que cela pourrait poser sur plusieurs centaines de salariés d'Alstom. "C'est une question difficile", a commenté la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l'Énergie.
"Il faut que les promesses soient tenues, sinon on n'est pas crédible" sur le sujet de la transition énergétique, a remarqué Ségolène Royal. Mais "il faut faire attention à l'impact des décisions sur l'emploi", a-t-elle ajouté en soulignant qu'elle attendait les réponses des dirigeants d'Alstom sur les implications de la suppression de l'aide publique apportée sous forme de garanties d'emprunt. "Ce volume d'aides que l’État donne aujourd'hui en termes industriels, je suis prête à les reporter sur d'autres activités d'Alstom, par exemple sur les énergies renouvelables", a indiqué Mme Royal.