De petit poucet, l’armateur suisse est devenu un colosse en s’emparant du royaume portuaire que le groupe Bolloré a patiemment édifié pendant des décennies. Un empire particulièrement rentable qui s’est monnayé au prix très élevé de 5,7 Md€.
C’est une page lourde d’une valeur inestimable qui se tourne pour le groupe Bolloré après plus de trois décennies de présence sur le continent africain. Sa première prise de guerre date de 1986 lorsque, grâce à son carnet d’adresses et ses relations politiques, Vincent Bolloré avait acquis, auprès de Suez, la Société commerciale d’affrètement et de combustible (Scac) dont l’appellation fleure toute une éqoque. Une opération qui a considérablement élargi les horizons de l’ex-papetier français, à la diversification alors encore embryonnaire, en lui permettant de prendre pied dans le transit et dans la manutention en France et en Afrique avec la Socopao. La fin des années 80 peut vraiment être…
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