La congestion portuaire a été le grand corps malade mondial de 2021. Mais les ports français ne sont pas vraiment concernés par le phénomène. Faut-il s’en réjouir ou le déplorer?J-P.C.: Nous avons connu jusqu’alors un système extrêmement huilé pour l’activité régulière avec des escales rythmées, paramétrées selon des heures d’arrivée déterminées, avec une fréquence bien identifiée de tous. Nous passons à un autre mode de fonctionnement qui requiert une réactivité et une adaptation bien plus forte qu’auparavant.On peut à la fois le déplorer – car qui dit congestion dit volumes –, mais paradoxalement, tous nos ports ont été réactifs et prompts à récupérer des escales qui n’étaient pas prévues. Et les trois portes d’entrée françaises – Le Havre, Marseille et Dunkerque – ont bien tiré leur épingle du jeu.
Parce qu’elles ont été…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?