Au xvie siècle, un navigateur anglais écrivait: « Qui tient la mer tient le commerce du monde; qui tient le commerce tient la richesse; qui tient la richesse du monde tient le monde lui-même. »Au XXIe siècle, il aura suffi d’un battement d’aile de papillon à Wuhan pour qu’un virus étrangle le commerce, gage la richesse et place le monde en détresse respiratoire. Une belle histoire en pente douce pour notre orgueilleuse humanité.Incendies, pandémie. À syndromes globaux, même dégâts collatéraux. « Feu de dieu », s’époumonent certains qui allument les contre-feux. Comment ne pas y voir les symptômes d’une économie mondiale intensive à bout de course, arrivée à un tel emballement de son système de production et de consommation, qu’elle a épuisé jusqu’à la capacité de la nature à se régénérer?Cette marée venue de Chine, d’où la camelote et la contrefaçon ont longtemps envahi nos…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?