En Wallonie, le marché du soutage fluvial est plus réduit et est détenu par un acteur principal.
Par rapport à la Flandre, la situation en matière de soutage fluvial se présente sous un jour différent en Wallonie. Le marché y est nettement plus réduit qu’en Flandre et un acteur principal, la société Neptunia, y occupe une position de force.
Neptunia opère à partir de navires-citernes amarrés le long de l’Escaut à Antoing près de Tournai, de la Meuse à Herstal près de Liège et sur la Lys à Wervik. Les bateaux de passage peuvent venir s’y amarrer pour faire le plein. Antoing est la base d’activité principale. « Nous y voyons passer le plus grand nombre de bateaux », explique l’administrateur délégué, Frédéric Jacques. À Liège, pourtant troisième port intérieur européen, Neptunia subit plus directement la concurrence d’Anvers et des Pays-Bas. Frédéric Jacques évalue entre 25 000 et 30 000 t le volume réalisé par Neptunia et entre 300 et 400 par mois le nombre de bateaux ravitaillés. Mais l’éclatement sur trois plateformes freine les synergies possibles et rend « plus difficile » la situation de l’avitailleur wallon en termes de compétitivité.
Les trois grands…
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