Seafar intègre le batelier dans la navigation autonome

Si la Flandre est en tête dans la course à la navigation autonome, elle le doit largement à Seafar, une start-up créée en 2018. La société a franchi le pas de la théorie à la pratique en créant un centre de contrôle pour la commande à distance et l’exploitation (semi-)autonome de bateaux et navires équipés à cet effet. Le batelier garde une place dans le processus.
Seafar se définit comme une société indépendante de gestion de navires et de bateaux offrant des services d’exploitation sans équipage ou à équipage réduit à bord qui permettent aux propriétaires des unités en question de réduire leurs coûts et rendent économiquement viables l’intégration de technologies innovantes et des investissements dans du nouveau tonnage, notamment dans des segments en perte de vitesse comme la desserte de voies navigables de faible gabarit.
Le fondateur et pdg de la start-up, Louis-Robert (Louis) Cool, s’est lancé dans l’aventure en 2018. Deux ans plus tard, sa société emploie une dizaine de personnes -dont trois bateliers- et est devenue un acteur de premier plan dans l’automatisation de la navigation intérieure. Seafar ne se limite d’ailleurs pas à ce seul créneau et vise aussi le shortsea et les…