«En 1975, les autorités préfectorales, constatant une absence totale de gestion des déchets dangereux, ont mis en demeure les industriels d’organiser leur traitement afin de réduire les nuisances pour l’environnement et les toxicités pour la santé humaine », rappelle Michel Capitaine, président de la Semedi. Il s’agit des déchets dangereux ultimes de la chimie et de la pétrochimie et qui ne sont plus utilisables dans la production industrielle. Un groupe de travail a été constitué et a préconisé la création d’une société d’économie mixte (Sem) associant les industriels, les départements, la CCI, la CDC et le port du Havre (qui s’est ensuite retiré) pour organiser le traitement des déchets dangereux.
La Semedi est née pour porter et partager le risque de l’activité. L’usine avec sa première ligne d’incinération est entrée en activité en 1977. Pour les gaz chaud en sortie, qui doivent être refroidis, une chaudière a été prévue pour produire de la vapeur qui est renvoyée à un industriel pour s’en servir comme énergie.…
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